Le 24 mai, nous avions la chance de pouvoir réaliser une interview en live avec notre ambassadeur et triathlète professionnel Antoine Méchin ! Nous souhaitions donc partager avec vous un petit résumé de ce moment unique et vraiment enrichissant pour nous. Avec Antoine, qui nous a fait l’honneur de nous partager son temps précieux et son expérience, nous avons abordé beaucoup de sujets comme l’entraînement, la compétition, le mental et la nutrition notamment.
Avant de rentrer plus en détail dans l’interview, rappelons qui est Antoine. Antoine Méchin est un triathlète professionnel originaire de Charente Maritime qui excelle aussi dans le duathlon. Il est actuellement licencié au club Les Sables Vendée Triathlon avec lequel il a fini champion de France de duathlon l’année dernière. Bien qu’il ait commencé le triathlon assez tard (20 ans), son palmarès n’en est pas moins impressionnant :
- Champion du Monde IronMan 25/29ans en 2017
- Vice Champion du Monde 70.3 en 25/29ans en 2018
- Vainqueur de l’Ironman 70.3 d’Oman en 2019
- Quatrième de l’Étape 1 en D1 de Duathlon en 2020
- Champion de France des Clubs de 1ere division de Duathlon en 2020
En plus de cela, Antoine est entraîneur diplômé d’état en triathlon. Il met à profit ses connaissances, ses compétences et son expérience dans ce domaine pour proposer du coaching personnalisé via sa propre plateforme mech-training. De plus, Antoine Méchin fait partie de la Triloop Family. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, la Triloop Family est une communauté d’ambassadeurs qui teste nos produits, co-crée avec nous, et communique sur la marque. Celle-ci est composée de 14 triathlètes comprenants 9 professionnels dont Antoine fait partie. Maintenant…place à l’interview !
Sommaire
Quel est ton volume d’entrainement à l’heure actuelle ?
« En moyenne c’est entre 25 et 30 heures toutes les semaines sachant qu’il y a des grosses semaines où je fais des bons blocs et où je réalise entre 35 et 38 heures d’entraînement. Effectivement c’est assez conséquent mais après je ne compte pas les « à côté » comme les séances d’étirement ou de renforcement, je ne compte vraiment que les trois disciplines, c’est-à-dire la natation, le vélo et la course-à-pied. Donc oui il y a des grosses semaines mais après je m’octroie des semaines vraiment « light » quand j’en ressens le besoin où je fais une vingtaine d’heures. »
Est-ce que tu te laisses une journée de repos ou pas dans la semaine ?
« Une journée complète non, plus maintenant. Par contre une demi-journée de repos oui. Je m’octroie une ou deux demi-journées de repos par semaine où je ne fais rien, pas de sport. Après, le volume d’entrainement c’est une chose mais ce n’est pas celui qui en fera le plus qui sera le meilleur, sinon tout le monde ferait 45 heures. Il faut essayer de trouver un bon compromis entre le volume et la qualité. »
Qu’est ce que tu te dis dans ta tête quand tu es en compétition ?
« Sur du court comme des D1 de duathlon je t’avoue que tu ne réfléchis pas trop. Tu es au taquet du début à la fin. Sur le long il faut distinguer le half, le 70.3 et puis la distance Ironman, parce que sur l’Ironman là tu as le temps de cogiter et il faut être fort. Tu as forcément des moments où tu n’es pas bien et où tu as des pensées négatives, où tu n’as qu’une envie, par exemple en course à pied, c’est de marcher parce que t’es cramé. Moi j’essaie de me motiver en me disant que j’ai un petit peu plus de 30 ans, que je suis en pleine forme et que si je dois pousser mon corps aux limites extrêmes c’est maintenant parce que dans 10 ans ça ne sera peut-être plus possible. Je vis vraiment les moments présents. Après, il y a aussi la course avec les autres qui est stimulant. Moi je suis un compétiteur au taquet, je n’aime pas me faire battre donc je pense à battre les autres. »
Avec cette charge d’entraînement, comment gères-tu ton alimentation ?
« Disons que j’ai la chance d’avoir une chérie qui est calée sur la nutrition, donc c’est cool. En plus elle cuisine très bien, donc on mange de tout. On a une alimentation très diversifiée. Après, en termes de quantité, je mange beaucoup quand même, forcément avec la dépense chaque jour. Je ne me restreins pas trop au niveau de la nourriture, j’essaie juste de bien varier l’alimentation et d’avoir un apport au niveau des protéines qui soit assez conséquent pour éviter notamment des blessures comme j’ai pu avoir par le passé, certainement parce que justement au niveau protéines je n’avais pas un apport très important. C’est vrai qu’on ne mange pas beaucoup de viande. On en mange un peu mais pas trop. Donc oui on essaie de manger varier. Franchement sinon, pas trop de restriction. Avant les courses, c’est-à-dire environ une ou deux semaines avant, il y a des choses que j’essaie de ne pas manger, genre Nutella et tout quoi (rires). M&M’s, les trucs comme ça, je n’en mange plus pendant les périodes de courses mais bon… »
Nous terminerons cet article avec le conseil d’Antoine pour progresser en Triathlon :
« Être rigoureux tout en respectant une certaine progressivité, ne pas franchir des paliers trop rapidement. »
Ce n’était qu’un court extrait mais nous avons abordés de nombreux autres sujets lors du live. Tu peux retrouver l’interview complète sur notre compte Instagram !